Bonjour à tous,
Je rédige aujourd’hui un article sur mon récent coup de foudre : les Huaraches.
Fortement inspirées des sandales des Tarahumaras, les Huaraches m’ont apporté encore un peu plus de liberté dans mes sorties trail. Je suis sûr qu’elles seront aussi vous séduire… Dès la réception de mes Huaraches, il a d’abord fallu les monter.
Les différentes étapes :
- Faire un patron en papier avec ses pieds, puis le découper.
- Dessiner le contour du patron papier sur la plaque de semelle en caoutchouc
- Découper le caoutchouc. Lors de la découpe, on peut arrondir le bout du pied par soucis d’esthétique.
Ne surtout pas oublier de se munir des outils adéquats.
Au minimum il vous faudra un ciseau, un stylo et si possible un emporte-pièce.
Nous n’oublierons pas de faire les trous à l’emporte-pièce puis de lacet les huaraches.
Si vous voulez plus d’informations vous pouvez les trouver dans les vidéos sous ce lien :
http://www.youtube.com/watch?v=3F5vvdPgm4o&list=PL9wOMy7DrUBVUZO_zzCOqObU_K5R8UScc
Pour ma première sortie en Huaraches, j’ai choisi un parcours d’entrainement que je connais très bien. Au programme, 20km pour 900D+ soit une sortie sur des sentiers très raides. Dès les premières foulées, je retrouve exactement les mêmes sensations qu’avec mes chaussures minimalistes. La légèreté est à la hauteur de mes attentes… on a clairement l’impression de n’avoir rien aux pieds.
Malgré la gêne de progresser en descente à cause de l’humidité (glissement du pied sur la semelle), mon ressenti sur cette première sortie est très prometteur. Un ressenti de confort et de légèreté incroyable.
J’ai noté toutefois une difficulté à prendre de la vitesse avec les Huaraches. Je vais donc continuer à courir avec pour mes sorties d’entrainement. A noter qu’avec leur légèreté elles pourraient être d’excellentes montures pour des ultras. (Légère, confortable, absence d’ampoule, rythme moins soutenu…).
5 commentaires
Salut,
J’utilise moi-même des sandales de type huarache de temps en temps pour les jours où mes plantes des pieds demandent du repos. Pour pallier au problème du glissement du pied sur la semelle, j’ai simplement retourné celle-ci. Le côté lisse contre le sol, les dessins contre la semelle plantaire. Du coup le pied ne glisse plus sur la semelle sous la pluie ou dans l’eau ce qui rend le contrôle de la huarache dans la boue, l’herbe mouillée, en côte ou en descente beaucoup plus efficace.
Salut Karuiashi,
Merci pour l’astuce, à tester dés que possible.
L’accroche n’est elle pas réduite du coup ( contact semelle / Sol )?
Quel type de sortis fais tu en Huaraches ?
@ +
Julien.
J’ai constaté que c’est plus facile contrôler une huarache qui glisse sur le sol quand elle est solidaire du pied, surtout en descente et dans les virages. Le lacet ne vient plus buter et saucissonner la peau entre les orteils. En sandales je fais les mêmes sorties que pieds nus : trail.
Je n’utilise pas de huaraches classiques pour courir parce que c’est lourd et qu’elles ramènent les cailloux par l’arrière. J’utilise des protections ultra minimalistes faîtes maison http://karuiashi.tuxfamily.org/sandalk.html pour les jours de fatigue plantaire importantes.
Les sandales classiques c’est pour la marche.
@Karuiashi intéressant comme solution… Comment fais-tu pour les lacets – j’imagine que tu fais sauter le nœud entre les orteils, pour renouer dans l’autre sens, le temps d’utiliser le côté profil ?
Christian
Comme tu le sais, je bricole mes sandales moi-même avec des semelles bon marché acheté au supermarché du coin. Elles sont fines – 3 mm – parce que j’ai constaté qu’au-delà je perdais beaucoup d’informations importantes venant du sol. En trail le nombre d’infos données par le sol est sans commune mesure avec la route. Pour rester efficace et avoir les bons appuis il faut rester très proche du pied nu. Sinon autant porter des chaussures.
Je ne porte plus de sandales classiques parce qu’elles sont trop glissantes dés qu’il pleut, qu’elles me ralentissent quand je suis dans l’eau, ramène des cailloux par l’arrière et qu’en utilisation trail le nœud lâche facilement, surtout en côte. Désormais si le besoin s’en fait sentir, je porte des versions de mon crû ultraminimalistes et vraiment solidaires du pied.
Pour finir, j’ai commencé à retourner mes huaraches pour les faire durer. Les pieds s’inversant l’usure se répartit sur toute la semelle. Et c’est par hasard que j’ai constaté que le pied étant plus solidaire de la semelle lorsque le grip est à l’intérieur, les huaraches sont plus faciles à contrôler sur les sols mouillés, boueux et dans les descentes.
Evidemment il faut rester en laçage classique qui de toute façon est le seul vraiment efficace (^.^)