Ce fut une expérience unique, mais que je renouvellerai avec plaisir. J’ai parcouru plus de 240kms, sables, dunes, cailloux, rochers…sac à dos de 14 kgs et à 50°…en HUARACHES. J’ai bouclé cette épreuve SANS BLESSURES. Cela paraissait incroyable pour tous les concurrents quand ils m’ont vu au départ, pensant à une blague ou excentricité. Mais la persévérance quotidienne, et bien placé…
Lorsque l’Arche de Jean Vannier s’occupant des personnes handicapés mentaux m’a demandé de courir cette course pour porter le drapeau de l’association, j’avais accepté, mais de partir aussi avec un handicap, c’est alors que j’ai décidé de courir en huaraches. Et j’ai commencé le 3 janvier 2014 pour un départ de la course le 4 Avril, soit 3 mois d’entrainement… Mais depuis octobre 2010, j’utilisais déjà les FiveFingers.
A bientôt pour plus d’échanges …. Fadi
Petit comparatif entre mes pieds avec l’utilisation des Huaraches et les pieds d’un autre coureur utilisant des guêtres :
9 commentaires
Bonjour Fadi, ton expérience m’intéresse au plus haut point. Connaissant bien les sandales huarache, et ayant couru un peu en situation de trail, je me demande si le porte de sandales de course permette par exemple une bonne évacuation des graines de sable. En milieu humide les débris peuvent rester coincés entre la plante et la semelle de la sandale, mais j’imagine que cela ne pose pas de problème dans le désert ? Je me base sur la photo, où on voit tes compagnons de route porter des guêtres …
Bravo pour la course – je guette fébrilement les exploits de ce genre, car les sandales huarache ont fait leurs preuves depuis des millénaires dans des milieux similaires – c’est juste que nous ne sommes pas au courant, en Occident 😉
Christian
bonjour christian, en fait le sable ne pose aucun problème et s’évacue très bien entre la voute plantaire et la semelle; par contre en cas d’humidité et sable, il faudra faire attention au sable humide qui s’intercale entre la lanière et le gros orteil; ne pas hésiter à enlever le sable s’il le faut au début. j’enverrai des photos pour montrer le pieds des personnes avec chaussures et guêtres (des centaines de personnes blessées) et mes pieds après la course. à bientôt fadi
Woaw respect, « challenge accepted » j ai envie de dire:-)… J me donne 2ans et j essaie (et puis il y a le temps de récolter les fonds aussi…).
J pourrais me permettre de te rappeler d’ici là pour que tu me partages ton expérience pour orienter mon entraînement stp?
J te(/vous) tire mon chapeau en tous cas…
Minimalistement
Bast
Bojour Fadi, j’aimerais vous posez des questions sur votre MDS. Puis je vous contacter par email??
fadimeroueh@gmail.com
Bonjour Fadi,
J’étais aussi au MDS en 2014 et j’ai pu voir en réel cette « expérience ». Et j’ai été bluffé c’est vrai.
Pour autant, on ne peut pas réduire le propos à « avec des guêtres on a des ampoules et en tongs c’est le bonheur ». J’ai fait de nombreuses courses et deux MDS et nous voyons bien que personne n’est égal aux autres en matières de pieds et de bobos.
Le même propos pourrait d’ailleurs être tiré des personnes qui font des préparations type Tano/Nok pour endurcir la voûte plantaire… chacun réagit différemment à ce genre de préparatifs.
Enfin, pour ceux que ce post intéresse, n’oublions pas que le Marathon des sables, ce n’est pas que du sable. Et j’imagine que certaines portions caillouteuses ou lacs salés ont été moins agréables, non ?
Quoi qu’il en soit, bravo encore pour ta performance et à bientôt peut-être.
Pour moi, départ pour l’édition 2016 dans 3 semaines !
Cordialement,
Christophe
christophe,
oui, bien sûr , je suis d’accord avec toi; mais la comparaison c’est d’avoir une personne « pieds nus » par rapport à plus de 1200 personnes avec chaussures et guêtres…et beaucoup de bobos pour les chaussures;
les cailloux et roches et rochers ne m’ont point posés de problème; c’set vraiment une sensation unique.
bon courage et amuses toi bien pour cette édition 2016
fadi
Nice to see that the Fadi’s adventure comes to other languages! Thanks for the translate